Parler avec les enseignants

Publié le par ubulechat

3. Avril 2011

 

Ce que je trouve utile dans les conversation avec l'instit, c'est quand elle dit
quels changements elle a observé (les "progrès") chez mes enfants depuis la
rentrée, depuis janvier etc. D'ailleurs il me semble que ces réunions sont
principalement là pour ça...

Sinon, il y a des choses que je ne tiens pas du tout à entendre: des remarques
sur ce que mes enfants sont et ne sont pas.
Exemple: "elle est hypersensible", "elle est lente", "il est agité". Parce qu'il
s'agit de jugements très réducteurs (et souvent faux) et que je ne vois pas trop
ce que je peux y changer.

Par contre, si on me dit "il a du mal à rester assis" ou "elle pleure
facilement", je peux expliquer dans quelles circonstances mon fils reste assis
(par exemple, pour dessiner, ou jouer au Lego) ou dire qu'à mon avis, si ma
fille pleure, c'est qu'elle a besoin d'exprimer ce qu'elle ressent et que ce
n'est pas forcément négatif.

Mais tu as raison, nous avons notre rôle à jouer, en posant les bonnes
questions... Personnellement, quand j'entends "elle est lente", je réponds que
ce n'est pas ce que j'observe à la maison et j'essaie d'orienter la conversation
vers des aspects factuels, pas subjectifs...

 

6. Avril 2011

 

Ma fille est dyslexique et nous passons pas mal de temps à essayer de
repérer "ce qui coince" pour tenter d'avancer.

Malheureusement, le poids des habitudes est très lourd.
Avec les institutrices, j'ai souvent eu le sentiment de ne pas être écoutée. Il
m'est arrivé de faire des suggestions: assoir ma fille au premier rang (car en
plus elle n'entend pas bien), permettre à mon fils de se calmer avant de lui
imposer de terminer un exercice etc. Réponse (souvent avant même que j'aie le
temps de terminer ma phrase): "J'ai 25 élèves, si je dois réserver à chacun un
traitement individualisé, je ne m'en sors pas."

Publié dans Scolarité

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